30 Mai 2017

Alors là, les filles, parce que ouiiiiiiii, ce message ne s’adresse qu’aux filles, vous ne devinerez jamais qui sort de ma Librairie à l’instant !!!!

Jamais !!!!

Impossible !!!

Et pourtant…

Il rentre. Je me dis « tiens c’est marrant, j’ai déjà vu ce mec quelque part… » mais voilà, quoi, comme mon univers est un peu réduit, je me dis bon. C’est pas l’ingénieur du dernier roman de Vargas Llosa parce qu’il est brun. C’est pas l’ex taulard de Bronx de Laurent Guillaume parce qu’il ne m’est pas apparu comme un sex symbol. C’est pas le père de Jane dans Fille de l’air parce qu’il est mort avant la deuxième guerre mondiale.

Alors qui c’est… ?

Un footballeur ? Je suis nulle en foot.

Le gagnant de l’Eurovision ? Non. Elle a perdu.

Macron ? Non. Il est plus petit que moi.

Poutine ? Il est blanc comme un linge.

Trump ? Qu’est ce qu’il foutrait dans une Librairie ???

Busnel ??? Non jrigole. Qu’est ce qu’il foutrait dans MA Librairie ???

Et ben j’ai trouvé quand même.

C’est lui :

27 Mai 2017

Anecdote d’un après midi à la boutique… Celle-ci elle vaut son pesant de cacahuètes !!! :

« – Vous avez des romans de Robert Dickens ?

– euh… Charles… ? Charles Dickens, non ? L’auteur d’Oliver Twist… ? »

Le regard méprisant qu’elle me lance… Pfouuu… y’a longtemps que j’avais pas subi un truc pareil…

Et alors elle me répond, limite « jteparleencoremaisaufondjesaismêmepaspourquoijeperdsmontemps » :

– « Mais noooooon… !!! »

Avec autant de o et de points d’exclamation, je vous l’promets…

Et elle poursuit :

– « … celui qui a eu le Goncourt des lycéens… !!!! »

J’adore !!! On dirait moi quand je cherche un cd et que je finis par chanter pour qu’on trouve le chanteur et le bon album !!! On y passe l’aprem tellement c’est à peu près…

18 Mai 2017

Je termine à l’instant le dernier Vargas Llosa.

Ce n’est pas une histoire d’araignée recluse et l’auteur n’est pas le frère aîné de Fred Vargas.

Ce roman n’est pas même un polar à héros récurrent dans une ville du Pérou. Non. Rien de cela.

Mais ce Vargas-là, ce Mario Vargas Llosa-là, pour être exacte, défraie quand même la chronique depuis quelque temps (Même s’il n’arrête pas le regard de notre ami Busnel (Aaaaaaaah, on avait dit « plus Busnel !!!, On arrête de dire du mal de Busnel !!!) Désolée…).

Et pour quelle raison ?

Parce que, je vous l’donne en mille, il vit le parfait amour avec la première femme de Julio Iglesias !!!

Elle a 15 ans de moins que lui et elle en paraît 25, il venait de fêter ses 50 ans de mariage avec la Tante Julia, celle-là même qui avait fait de lui le Prix Nobel de Littérature…) et voilà qu’on les surprend, total in love, dans un bar à tapas de Madrid.

Elle, 65 ans et lui, 80.

Incredible.

Tout cela, vous en conviendrez, n’a absolument aucun intérêt.

Ce qui en a, vous en conviendrez aussi, c’est qu’il écrive un nouveau roman absolument exceptionnel. Lequel se tricote en douce en pleine campagne présidentielle à coup de rumeurs et de chantages, de photos compromettantes, de faux témoignages et de journalistes pourris. Tout cela ne serait rien si Vargas Llosa n’avait saupoudré son ouvrage d’une relation torride entre la femme du richissime en mauvaise posture, et sa maîtresse…

Toutes ressemblances avec notre histoire politico/judiciaro/peopolisticio récente, ne sera que purement fortuite, comme il est bon de le rappeler lorsqu’évidemment, l’on y voit plus que du copié-collé…

Quoi ???? 25 ans d’écart entr… Pardon, ça m’a échappé.

Vargas Llosa, je suis fan. Plus que tout.

17 mai 2017

Alors là… Il m’arrive un truc…
Je vous explique :
Il m’appelle ce matin Bonjour, on est venu la semaine dernière acheter différentes choses (???) chez vous, est ce que vous pouvez me faire une facture ?
Moi : oui, bien sûr.. Vous vous souvenez du montant, éventuellement quel jour quelle heure…
Nous sommes venus le 8 à 11h40m36s.

Bon. Alors là je vous cache pas que je m’dis, ça c’est pas homme à faire les choses à peu près. Parce que moi, lorsque je fais mes comptes (comprenez : lorsque je jette les relevés de cb qui encombrent mon sac), je suis bien incapable de savoir à quoi correspond ce 227,50 qui date d’avant hier…
Bref. On n’est pas là pour parler de moi.

Donc il me dit Vous pouvez me faire une facture ? Je dis oui. Et là donc, à l’heure où je vous parle, il vient de sortir de la boutique. Je dois dire qu’il y a longtemps que je n’avais pas été si mal à l’aise.

Puisque la semaine dernière, c’est une femme qui est venue. Je m’en souviens parfaitement. Je me souviens du temps qu’elle a mis pour choisir 3 broles et dépenser un peu plus de 2 dizaines d’euros. Elle a mis du temps parce qu’elle n’était pas coutumière du fait (désolée, hein, je sors de la lecture du dernier Vargas alors je suis capable de vous faire une analyse sémantique après le passage d’un muet). Du genre de ces femmes d’un autre siècle qui tenaient un livre de comptes et notaient en revenant de la boulangerie le prix de la baguette et d’une livre de beurre. Elle a hésité, tergiversé, pris, reposé, puis finalement s’est lâchée. Elle a dépensé pfiouuuuu, je vous dis : 20 balles. À peine plus. Un acte héroïque. Usain Bolt qui passe en dessous des 10 secondes au 100 mètres, à côté, c’est rien.

Il m’a demandé cette facture. L’a regardée. L’a étudiée, c’est plus juste. M’a questionné. Et ça qu’est ce que c’est ? Vous pouvez me montrer ? Ça veut dire qu’elle a pris exactement ça ?
Moi : 😳😨😱

Je crois qu’à l’heure qu’il est, elle est enfermée dans la cave depuis presque 10 jours. Elle a avoué ce matin dans quel recoin de son estomac se trouvait le ticket de cb qu’elle avait avalé le 8. Il a eu le temps de le laver et après un bon coup de fer à repasser (sur le ticket, n’allez pas croire des trucs dingues non plus), il m’a appelé.

Je suis l’unique témoin d’un meurtre à petit feu.

17 mai 2017

Oh bon sang, j’ai déjà déjeuné avec la Ministre de la Culture…
Si j’me la raconte un peu dans les jours à venir, vous me pardonnerez…

17 Mai 2017

Alors là… Il m’arrive un truc…

Je vous explique :

Il m’appelle ce matin Bonjour, on est venu la semaine dernière acheter différentes choses (???) chez vous, est ce que vous pouvez me faire une facture ?

Moi : oui, bien sûr.. Vous vous souvenez du montant, éventuellement quel jour quelle heure…

Nous sommes venus le 8 à 11h40m36s.

Bon. Alors là je vous cache pas que je m’dis, ça c’est pas homme à faire les choses à peu près. Parce que moi, lorsque je fais mes comptes (comprenez : lorsque je jette les relevés de cb qui encombrent mon sac), je suis bien incapable de savoir à quoi correspond ce 227,50 qui date d’avant hier…

Bref. On n’est pas là pour parler de moi.

Donc il me dit Vous pouvez me faire une facture ? Je dis oui. Et là donc, à l’heure où je vous parle, il vient de sortir de la boutique. Je dois dire qu’il y a longtemps que je n’avais pas été si mal à l’aise.

Puisque la semaine dernière, c’est une femme qui est venue. Je m’en souviens parfaitement. Je me souviens du temps qu’elle a mis pour choisir 3 broles et dépenser un peu plus de 2 dizaines d’euros. Elle a mis du temps parce qu’elle n’était pas coutumière du fait (désolée, hein, je sors de la lecture du dernier Vargas alors je suis capable de vous faire une analyse sémantique après le passage d’un muet). Du genre de ces femmes d’un autre siècle qui tenaient un livre de comptes et notaient en revenant de la boulangerie le prix de la baguette et d’une livre de beurre. Elle a hésité, tergiversé, pris, reposé, puis finalement s’est lâchée. Elle a dépensé pfiouuuuu, je vous dis : 20 balles. À peine plus. Un acte héroïque. Usain Bolt qui passe en dessous des 10 secondes au 100 mètres, à côté, c’est rien.

Il m’a demandé cette facture. L’a regardée. L’a étudiée, c’est plus juste. M’a questionné. Et ça qu’est ce que c’est ? Vous pouvez me montrer ? Ça veut dire qu’elle a pris exactement ça ?

Moi : …

Je crois qu’à l’heure qu’il est, elle est enfermée dans la cave depuis presque 10 jours. Elle a avoué ce matin dans quel recoin de son estomac se trouvait le ticket de cb qu’elle avait avalé le 8. Il a eu le temps de le laver et après un bon coup de fer à repasser (sur le ticket, n’allez pas croire des trucs dingues non plus), il m’a appelé.

Je suis l’unique témoin d’un meurtre à petit feu.

Pour info : notre Festival Les Pontons Flingueurs aura lieu du 20 au 24 juin, c’est sur le lac que ça se passe. Parce qu’au moins, y’a pas de cave.

16 mai 2017

Ma copine dit « mieux vaut arriver en retard qu’arriver moche ». J’adore cette fille. Je suis comme ça, moi : j’aime pas, j’adore. Ne vous déplaise. C’est donc ce matin que j’ai reçu ce livre tant attendu « Mon sac, ma vie, mon scooter », enfin presque… « Mon sac, reflet de mon âme », celui pour lequel je vous prévois une grande soirée déballage à la Buvette (Karine, Kariiiiiiiine, c’est toujours d’accord ?). Bon, on a juste dit qu’on attendait Valerie, et puis Karen, parce que Sandra, Sandrine, Valérie, Martine, Corinne, Mariana, Betty, Cécile, Anabelle, Mélissa, Sandrine, Alexandra, Christel, Pédrine, Véronique, Catheriiiiiine (Serge, tu lui dis ?), Hélène, Anne, Sophie, Nathalie, Corinne, Pascale, Virginie… sont déjà là, pas parties loin, je veux dire. Et j’en oublie c’est sûr, faites passer, partager, partager, partager…

Parce que lorsqu’on sera toutes là et qu’on ouvrira nos sacs, qu’on déballera nos âmes… qu’est-ce qu’on saura de nous ? Qu’on est la copine qui pense à tout avec du doliprane de l’arnica un pansement quelques trombones un bic cristal un coupe-ongles un téléphone un carnet rouge un élastique des clefs dont on ne sait même plus ce qu’elles ouvrent un sac monop’ des lunettes de soleil de la crème indice 50 un rouge à lèvres une lime à ongles une barre de twix un sucre le ticket de cinéma de la dernière fois mais le film était nuuuuuuul pourquoi j’ai gardé ça ??? des chèques-lire un relevé de compte la proposition du garage pour changer la voiture mais là non vraiment c’est pas raisonnable un chausse pieds trois chéquiers alors que je paie tout en cb une cb justement enfin deux parce qu’il y a celle de ton mari au cas où Karen aurait oublié la sienne (ça c’est juste pour voir si Karen lit jusque là 😄😄😄 !!) il y a aussi un petit miroir rapporté du Maroc et le coeur en argent sur lequel est gravé le prénom de mon fils…

Alors ??? Qu’est ce qu’il dit de nous, notre sac… ? On déballe ?

16 Mai 2017

Ma copine dit « mieux vaut arriver en retard qu’arriver moche ». J’adore cette fille. Je suis comme ça, moi : j’aime pas, j’adore. Ne vous déplaise. C’est donc ce matin que j’ai reçu ce livre tant attendu « Mon sac, ma vie, mon scooter », enfin presque… « Mon sac, reflet de mon âme », celui pour lequel je vous prévois une grande soirée déballage à la Buvette (Karine, Kariiiiiiiine, c’est toujours d’accord ?). Bon, on a juste dit qu’on attendait Valerie, et puis Karen, parce que Sandra, Sandrine, Valérie, Martine, Corinne, Mariana, Betty, Cécile, Anabelle, Mélissa, Sandrine, Alexandra, Christel, Pédrine, Véronique, Catheriiiiiine (Serge, tu lui dis ?), Hélène, Anne, Sophie, Nathalie, Corinne, Pascale, Virginie… sont déjà là, pas parties loin, je veux dire. Et j’en oublie c’est sûr, faites passer, partager, partager, partager…

Parce que lorsqu’on sera toutes là et qu’on ouvrira nos sacs, qu’on déballera nos âmes… qu’est-ce qu’on saura de nous ? Qu’on est la copine qui pense à tout avec du doliprane de l’arnica un pansement quelques trombones un bic cristal un coupe-ongles un téléphone un carnet rouge un élastique des clefs dont on ne sait même plus ce qu’elles ouvrent un sac monop’ des lunettes de soleil de la crème indice 50 un rouge à lèvres une lime à ongles une barre de twix un sucre le ticket de cinéma de la dernière fois mais le film était nuuuuuuul pourquoi j’ai gardé ça ??? des chèques-lire un relevé de compte la proposition du garage pour changer la voiture mais là non vraiment c’est pas raisonnable un chausse pieds trois chéquiers alors que je paie tout en cb une cb justement enfin deux parce qu’il y a celle de ton mari au cas où Karen aurait oublié la sienne (ça c’est juste pour voir si Karen lit jusque là !!) il y a aussi un petit miroir rapporté du Maroc et le coeur en argent sur lequel est gravé le prénom de mon fils…

Alors ??? Qu’est ce qu’il dit de nous, notre sac… ? On déballe ?

11 Mai 2017

Il y a des émissions que l’on regarde pour des romans que l’on aime.

Et je sais déjà que la semaine prochaine, Virginie Despentes et René Frégni me pousseront de nouveau vers La Grande Librairie.

Busnel est machiavélique. Je le déteste.

9 Mai 2017

Florilège de l’après midi qui commence (bien ???)… :

– Vous vendez des tasses ?

– Vous avez des porte-mines ?

– Vous vendez des nounours ?

Et à l’instant… : (l’apothéose, sur un ton de constatation mêlé d’un chouïa de déception)

– Vous vendez beaucoup de bouquins, alors ?

😳😩😩😩

Anecdotes d'avant