26 octobre 2016 :

Anecdote du café ce matin :

Une dame parle de Jacqueline Veyrac, cette femme qui a été enlevée hier à Nice.

Elle fait à moitié la lecture du Dauphiné à son mari, avec l’autre moitié on a droit (elle parle fort, il faut que tout le monde l’entende, son avis importe) à ses commentaires en direct.

« Elle a été enlevée hier tu te rends compte, toujours pas retrouvée !! Question efficacité, y’a à redire… Ça sert à quoi qu’on paie des fonctionnaires ? À rien !! C’est toujours pareil. Cette pauvre femme, personne la recherche si ça s’trouve. Des incapables… »

Le mari a toujours le nez sur son portable, à consulter je ne sais quoi, le cours de la bourse ou la météo. Tout sauf écouter cette femme qui la ramène. Depuis 50 ans au moins il ne l’écoute plus, avec son avis sur tout. Elle porte son aigreur sur son visage…

Ce que je me demande dans ces moments là, c’est comment il faisait, le mari, pour s’évader de son quotidien quand le téléphone portable n’existait pas.

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